Les médecins généralistes connaissent leurs patient·e·s et leur contexte de vie. Les généralistes sont ainsi plus à même d'identifier leurs comportements à risques et DOIVENT occuper une place privilégiée pour faire de l'éducation pour la santé.
L'éducation pour la santé doit faire partie de l'activité des médecins généralistes. Burton (2008) relève deux caractéristiques de la médecine générale, propres à l'éducation pour la santé des patient·e·s. La première est la place centrale qu'y occupe les patient·e·s. Avec l'ensemble des facteurs qui leurs sont propres les patient·e·s sont en effet au cœur de la démarche et de la relation médecin-patient·e. Une seconde caractéristique de la médecine générale est qu'elle inscrit son action dans le long terme. Les médecins suivent leurs patient·e·s sur plusieurs années, ce qui leur donne maints atouts en matière d'éducation pour la santé. Les médecins restent par ailleurs les personnes de première ligne vers qui les patient·e·s se tournent lorsqu'il s'agit d'obtenir un avis ou un conseil.
Les médecins généralistes sont des acteurs majeurs. Lui ou elle seule sont en mesure d'assurer le lien entre l'individuel et la collectivité. Les médecins relaient, contextualisent et personnalisent les messages de santé publique de dimension collective en des messages individualisés, audible par chacun·e, quel que soit son mode de vie ou ses comportements intimes.
Les antécédents, l'existence d'allergie médicamenteuse, l'activité professionnelle... Autant d'éléments qui permettent aux praticien·ne·s pendant la consultation de connaître la personne qui les consulte. Et l’orientation sexuelle ? En fait-elle partie ? OUI !